La Djellaba, la robe orientale qui fait toujours fureur

Longue robe ample, agrémentée d’un capuchon, le vêtement traditionnel de l’Afrique du nord a su se moderniser et s’adapter à notre monde actuel. Fidèle à ses origines, mais ouverte au changement : la djellaba n’a pas fini de nous séduire.

Des origines multiculturelles et masculines

La djellaba ou djellaba, de l’arabe djibab, a d’abord été portée par les hommes. Initialement de couleur blanche ou noire, avec un capuchon, elle était synonyme de confort, grâce à la liberté de mouvements qu’elle procure. Elle a ses origines dans différents héritages, notamment celui de l’empire ottoman. Quant aux broderies qui ont été ensuite introduites, on les doit aux Andalous.
Cet habit traditionnel et populaire a su gagner ses lettres de noblesse, puisque les monarques du Maroc la portent comme costume officiel lors de célébrations, religieuses ou non. Ce sont les djellabas de Bzou qui sont les plus prestigieuses, de par leur fabrication artisanale : tissage à la main et finitions très soignées en font des pièces très prisées mais aussi assez onéreuses.

Alim Khan, dernier émir de Boukhara, en caftan ouzbek (photo de 1911).
Alim Khan, dernier émir de Boukhara, en caftan ouzbek (photo de 1911).

Pour un habit universellement connu, qui s’est aussi féminisé …

A présent, la djellaba est considérée comme un des habits les plus représentatifs de la femme marocaine, et de la femme maghrébine en général. C’est en 1956, lors de l’indépendance du Maroc, que les femmes ont troqué le haïk (large tissu de coton d’environ cinq mètres de longueur sur un mètre soixante de largeur), pour adopter la djellaba. Elles ont ainsi été à l’origine de son succès féminin.
Les modèles actuels de ce vêtement ont su associer tradition et modernité : en effet, on peut trouver aujourd’hui des djellabas avec décolletés pour les femmes, mais aussi des sorties de bain pour les enfants ou, pour les hommes, des modèles mi-courts. L’habit a su évoluer au fil du temps, en s’enrichissant de nouvelles teintes et en proposant des coupes très différentes.

Les matières, les formes, les couleurs, les modèles, sont très variés et satisfont tous les goûts dans le monde entier, à l’instar d’Elisabeth Taylor qui affectionnait particulièrement cet habit. Aujourd’hui, la djellaba peut se porter de façon traditionnelle ou par-dessus un jean ou des leggins.

Haik - Clio.fr : Chronologie Le Maroc - Clio - Voyage Culturel
Haik – Clio.fr : Chronologie Le Maroc – Clio – Voyage Culturel

Sur Orientaletendance.com, nous sommes désireux nous aussi de respecter une tradition séculaire tout en n’oubliant pas notre modernité. Pour ce faire, nous vous proposons de très nombreux modèles de djellabas pas chères, aux tissus chatoyants. Vous pourrez faire votre choix parmi de multiples couleurs et coupes : avec ou sans capuchon, plus ou moins courtes, pour hommes ou femmes, avec des motifs très divers. Alors n’hésitez pas, venez admirer nos modèles qui allient l’élégance, la tradition et la modernité. Vous pourrez opter pour des couleurs vives, ou préférer la sobriété d’une robe blanche, choisir une robe longue ou plutôt celle qui couvrira vos jambes.

Quant aux motifs, le choix est vaste, que vous préfériez la robe unie ou chamarrée, vous trouverez votre bonheur. Pourquoi pas une djellaba arborant de la calligraphie arabe, ou bien cette petite robe Raja jaune vif en promotion à huit euros soixante-dix ? Ou cette robe Aladin qui fera de vous une princesse des mille et une nuits pour une somme raisonnable.

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